Fondé en 1996, le groupe Solidarité LGBTI+ de l’Université technique du Moyen-Orient (ODTÜ) organise chaque année depuis 2011 une marche des fiertés.
En mai 2019, l’université a interdit la marche et fait disperser un sit-in pacifique par la police. Du gaz poivré, des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes... pour avoir exprimé librement et pacifiquement leur identité !
"Nous nous battons contre une société qui cherche à définir qui nous devons aimer, à régenter nos corps et notre sexualité. "
Melike Balkan, une étudiante du groupe de Solidarité LGBTI+
Aujourd'hui, 18 étudiants et un enseignant sont poursuivis en justice, et certains d’entre eux risquent jusqu’à 3 ans de prison pour avoir « pris part à un rassemblement illégal » et « refusé de se disperser ».
Un tribunal d'Ankara a reconnu en juillet 2020 que l'interdiction de cette marche était illégale, et pourtant le procès suit son cours.
Défiler à la marche des fiertés n'est pas un crime !