Popi Qwabe, 24 ans, et Bongeka Phungula, 28 ans, s’étaient rencontrées en cours d’art dramatique et s’étaient installées près de Johannesburg dans l’espoir de percer. Un rêve anéanti ce vendredi soir de mai 2017, lorsque les deux amies ont disparu. Leurs corps ont été retrouvés au bord d’une route. Elles avaient été tuées par balle.
Deux hommes ont été arrêtés en possession de certaines de leurs affaires. Mais faute de preuves selon le magistrat, ils ont rapidement été remis en liberté. Et pour cause au vu de l’enquête de la police marquée par les erreurs et un manque de volonté flagrant. Trois ans après les meurtres, personne n’a été traduit en justice.
Une femme est tuée toutes les trois heures en Afrique du Sud et, trop souvent,
ces crimes restent impunis.
"C’est dur de vivre sans pouvoir faire son deuil à cause de toutes ces questions qui restent sans réponse" Mdu, le cousin de Bongeka
Nous demandons au ministre de la Police d'Afrique du Sud, Monsieur Cele de :
• mener une enquête exhaustive et impartiale sur l’assassinat de Popi et Bongeka ;
• rassembler les éléments de preuve et les transmettre à l’Autorité nationale chargée des poursuites, pour que les coupables soient traduits en justice.