Amal Fathy, 33 ans, a dénoncé le harcèlement sexuel dont sont victimes les Égyptiennes.
Elle a été condamnée le 29 septembre 2018 à deux ans de prison et à une amende de 10 000 livres égyptiennes (482 euros), pour « appartenance à un groupe terroriste », « diffusion d’idées appelant à commettre des actes terroristes » et « dissémination de fausses informations ».
En mai 2018, Amal avait publié sur Facebook une vidéo où elle racontait avoir été harcelée sexuellement et soulignait l’urgence pour les autorités de s’attaquer à ce fléau.
Épouse de Mohamed Lofty, ancien chercheur d’Amnesty International et directeur d’une ONG de défense de droits humains, elle critiquait aussi les défaillances de l’État.
De nombreux militants, journalistes, citoyens, sont poursuivis sur la base de messages postés sur Facebook ou Twitter.
Son placement en détention pour avoir exprimé pacifiquement ses opinons constitue un affront à la liberté d'expression, pourtant garantie par la Constitution égyptienne.
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